Etre célibataire, je trouve ça plutôt génial (finalement).
Ces derniers mois, j’ai eu droit
à de nombreux regards compatissants et à beaucoup de discours bienveillants sur
le fait que j’allais nécessairement retrouver quelqu’un rapidement. C’est vrai
que les premiers mois, je faisais peine à voir. Ce n’est pas tant qu’il me
manquait, c’était plutôt sa présence rassurante, la certitude de pouvoir
compter sur quelqu’un, d’avoir quelqu’un avec qui passer le dimanche matin qui
me manquaient. C’est traître un dimanche matin. Quand on est habituée à les
passer en galante compagnie, les dimanche matins solitaires sont difficiles.
Vraiment. Et puis, progressivement, j’ai changé mes habitudes, me suis
contrainte à paresser avec un bouquin ou un journal au lieu de me lever parce
que je m’ennuyais sans lui.
Et un jour j’ai réalisé que
j’avais passé tout un dimanche sans y penser. Sans avoir envie de l’appeler. Je
crois bien que c’était vers la fin du mois de juin. Aujourd’hui, tous ces
regards compatissants et ces discours bienveillants sur mon célibat
qui-ne-saurait-durer me laissent indifférente. Il s’est même produit ce que je
n’aurais cru possible : je suis heureuse. J’aime être célibataire, j’aime
profiter de mes ami(e)s, dormir avec des chaussettes et mon chat, lire des
bouquins toute la nuit et regarder des séries pourries. Et puis je sors
beaucoup aussi, je rencontre plein de gens, je me suis remise à la boxe et à la
piscine. J’ai même minci.
Depuis quelques mois, je rencontre
même des garçons. Et je multi-target. Qu’est-ce que ça veut dire ? Disons,
pour faire simple, que je ne me concentre pas sur un seul et unique objectif.
Pourquoi donc ? Peut-être (sûrement) par peur de m’engager, probablement
parce qu’aucun ne m’a vraiment donné envie de m’investir à 100%. Ça va
certainement choquer certains mâles. Peu importe, je multi-target, ça ne veut
pas dire que je suis polyandre.
Je vais essayer de revenir un peu
plus régulièrement par ici parce que certaines histoires valent le détour… J’ai
croisé quelques garçons ces derniers mois :
Et sinon, je lis plein de livres
et je me suis abonnée (pour la 4ème année pas consécutive) à
Courrier International.
Et je regarde plein de séries
pourrites. Vraiment plein. Tu veux savoir ? On s’en fout mais je vais le
dire quand même : Desperate Housewives, One Tree Hill (j’assume pas du
tout), 90210 (j’assume encore moins), Gossip Girl, Greek (ça se passe dans une
université US et ça me rappelle beaucoup Seattle, ok c’est pas une raison), Glee
(je suis fan, à prendre au 1 000ème degré), Flash Forward (génial, juste
génial), Grey’s Anatomy (quelqu’un peut enlever la pince à linge du nez de
Meredith Grey ? Merci), How I Met Your Mother. Je crois que j’en oublie…
J’ai réussi à ne pas commencer à regarder Melrose Place (c’est une grande
victoire personnelle).