SuperConnard : la métamorphose du Prince Charmant (1)
La déception de l’année (qui était pourtant prévisible)
Je viens de quitter Le Gentil.
Dans ma tête. Et je pars en vacances, toute guillerette, parce que sûre de ne
pas le voir pendant 15 jours. Oui c’est mal.
Et juste avant de partir en
vacances, j’avais vu mon pote/collègue, SC (pour SuperConnard), à qui j’avais
annoncé sortir avec Le Gentil. Rien d’extraordinaire, on s’entendait bien, il
me confiait beaucoup de choses fort personnelles. Il me dit qu’il est content
pour moi et continue son petit jeu de pseudo pote qui me dragouille. C’était
comme ça depuis 6 mois, rien d’extraordinaire.
Sauf que visiblement le fait de
savoir que j’avais quelqu’un lui a retourné le cerveau. Parce que pendant mes
15 jours de vacances, il m’a courtisée comme jamais. Une dizaine de sms par
jour. Tous plus mignons les uns que les autres. Jusque là, je le considérais
comme un Don Juan, incapable d’aimer, soucieux d’attirer l’attention avant tout
et plus particulièrement celle des filles. Mais là pendant 15 jours, il a été
exemplaire. Un modèle de bon goût, de classe et de gentillesse (sans ironie).
Plus les jours passaient, plus je me posais de questions… Et quand on s’est
revus, il a sorti le grand jeu, la totale. J’étais une princesse, il était mon
crapaud et pour mes beaux yeux il allait changer. Fini le Don Juan, il pouvait
être romantique et me le prouvait. Difficile de résister… Il m’a vraiment
bluffée. J’ai craqué.
Et pendant les 15 premiers jours
(donc une fois que j’avais largué Le Gentil), ça a été parfait, bien qu’on ne
se soit pas beaucoup vus, vacances obligent. Je l’ai présenté à mes parents. Je
commençais vraiment à y croire, le feeling passait enfin avec quelqu’un d’autre
que L’Ex. ça paraissait naturel, c’était simple. Il n’avait pas peur de
s’engager, il était content d’être avec moi sans m’en demander trop.
Et puis à la faveur d’un
malentendu il s’est transformé en super connard.