Comme nous travaillions au même
endroit, je ne pouvais décemment pas faire la morte et oublier de le rappeler.
Il aurait bien vu que j’étais toujours vivante.
Alors j’ai usé d’une stratégie
éculée : j’ai été très très occupée. Donc je n’ai pas pu le voir avant de
partir en vacances. Il m’a accompagnée à la gare où nous avons pris un coca.
Qu’il ne m’a pas offert. Je suis peut-être très réac’ là-dessus, j’aurais certainement
refusé qu’il me l’offre mais juste le geste aurait été plaisant. A ce
moment-là, ma décision était prise (pas à cause du coca, à cause de lui en
général), ça devait se terminer. Mais je voulais attendre la fin des vacances
pour le lui dire, histoire de faire comme si j’avais eu besoin de 15 jours pour
y réfléchir.
Je crois que c’est l’une des pires
ruptures de ma vie. Lorsque je lui ai annoncé que c’était fini, il est devenu très
pâle, avait les larmes aux yeux et se sentait visiblement mal. J’étais vraiment
très mal à l’aise parce que je ne pouvais pas lui dire les vraies raisons, il
ne les aurait pas comprises. J’ai donc, une nouvelle fois, usé d’une stratégie
éculée appelée « nan mais c’est pas toi c’est moi ». Stratégie
assortie de tout un couplet sur ma peur de l’engagement, le fait que je n’étais
pas prête à entamer une nouvelle relation…
Comment je sais qu’il y a
cru ? Assez simplement, parce qu’il est parti en me disant très sèchement
qu’« il faut grandir et arrêter d’avoir peur de s’engager ». Depuis
il est parti de notre lieu de travail, on ne s’est quasiment jamais reparlé…
Juste au moment où cette
pseudo-relation se terminait une nouvelle commençait avec SuperConnard…