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Chroniques Parisiennes
16 août 2007

Harry, Anna, le chien, le papillon et le hérisson

Bon les enfants, c'est devenu un peu un grand n'importe quoi ce blog...

Plusieurs raisons à cela : totale no-motivation après le retour, puis le trouvage (je parle et écris comme je veux!) de boulot le 28 juin (qui commençait évidemment le 1er juillet sinon c'est pas drôle, I'm soooo in love with the French administration). En fait la principale raison c'est ce boulot/stage. Je passe 3 heures dans le métro tous les jours et je fais 9h-18h, du coup bizarrement  je suis moyennement productive quand j'arrive le soir!

Aujourd'hui je fais ma fonctionnaire because internet ne marche pas donc je ne peux pas faire mes recherches, en plus c'est injuste puisque tout Paris et sa banlieue ne bosse pas (donc je ne devrais pas bosser non plus). Et puis j'ai pas de patron jusqu'à lundi : ce qui n'incite franchement pas à la productivité... Les autres jours c'est un boulot super, pour une fois, sauf que je n'ai plus de vie sociale depuis 2 mois!

Ces 3 heures de métro quotidiennes n'ont qu'un seul avantage : je lis!

Petit aperçu :

  • Harry Potter and the Deathly Hallows. Le dernier. Snif. Je l'ai dévoré en quelques jours! Pas un mot de plus, no comment! Parce que ce serait gâcher tout le plaisir de la lecture!

  • L'Elégance du Hérisson. (Muriel Barbery) Celui-là je ne sais pas trop quoi en penser. Déjà parce que je ne l'ai toujours pas fini et que je ne pense pas le finir... J'ai été stoppée dans mon élan par Harry! Le Hérisson (c'est son petit nom) est LE livre dont tout le monde parle, en tête des ventes depuis le début de l'été. Je devrais pourtant commencer à savoir que quand tout le monde parle de quelque chose ce n'est pas forcément gage de qualité. Mais là la 4ème de couv' était tentante: l'histoire d'une concierge qui dissimule une passion pour l'art et la littérature et celle d'une petite fille surdouée sur le point de se suicider. Bon c'est bien gentil tout ça, mais les envolées (pseudo)-philosophiques de l'auteure m'ont très vite fatiguée... surtout que durant les 150 pages il ne se passe quasiment rien... Face à l'enthousiasme populaire je me dis que la fin doit relever le tout... encore que j'en doute...

  • Anna Karénine (Tolstoï). Le seul point positif du Hérisson c'est qu'il m'a donné envie de lire Anna Karénine. Je n'en suis qu'au premier quart (ce livre est un pavé) et pourtant je suis littéralement subjuguée par ce récit. Ce livre me fait un peu (uniquement dans le style) penser à Mme Bovary et du coup je le dévore! Je me donne l'impression d'être une vieille réac' quand je préfère Tolstoï à un auteur contemporain, mais bon j'assume!

  • Le Papillon des Etoiles (Bernard Werber). Bon c'est les vacances, faut pas pousser mémé dans les orties (surtout si...), donc Werber c'est bien. Sauf que là non. Ou alors il faut zapper les derniers chapitres. C'est juste pas possible d'écrire une fin aussi nulle. Le pitch : un inventeur fou décide, face aux désastres écologiques sur la terre, de reconstruire l'humanité sur une autre planète. Il construit un vaisseau solaire immense et part avec beaucoup de gens pour un voyage séculaire.

  • Le bizarre incident du chien pendant la nuit (Mark Haddon). Inclassable. Il se dévore en une journée. Quelle histoire! On aime ou on n'aime pas. L'écriture est particulière, il faut s'habituer. Un jeune autiste raconte son enquête sur la mort du chien de sa voisine. Et c'est juste une belle histoire qui sonne vrai.

Je suis sûre que j'en oublie quelques-uns...

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C
A quand un peu de musique?
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