L’insaisissable saisi
Après ce deuxième date, notre routine de blabla quotidien
s’est réinstallée. J’avais vraiment du mal à comprendre ce qu’il cherchait et
pourquoi il ne se bougeait pas un peu plus. A
posteriori, je pense qu’il cultivait plusieurs targets et attendait de voir
laquelle serait mûre en premier. Je ne peux pas l’en blâmer : je fais
pareil.
Comme je ne suis pas très patiente
(ouais pas du tout), une semaine après notre second date, après une conversation de 45mn et ne voyant toujours aucune
avancée, je lui ai dit le plus simplement du monde : « bon tu me
saoules, tu fais quoi lundi soir ? ». Oui voilà. C’était un peu cash.
Mais au moins c’était clair. Nous sommes donc allés au cinéma, puis au resto.
Et c’était très chouette, de plus en plus de complicité. Nickel. Mais toujours
rien.
Jusqu’à ce que lors d’une de nos
conversations virtuelles, je décide de mettre un terme à tout ça. Ce mec
m’obsédait parce que je ne pouvais pas l’avoir et que je ne savais pas
pourquoi. J’en avais assez d’attendre qu’il vienne me parler sur msn ou
Facebook, de voir qu’il commentait TOUS mes statuts sur Facebook (à tel point
que tous mes amis m’ont demandés qui était ce fameux Barbu), mais qu’il ne
proposait jamais rien. Donc je lui ai dit. Maintenant, je suis grande, je dis
les choses. L’honnêteté, ça permet souvent de faire avancer les choses mine de
rien. En l’occurrence, ça a fonctionné au-delà de mes espérances : le
lendemain, il passait me chercher en voiture pour une soirée dvd chez lui (la
fameuse soirée dvd). Et à peine assise dans sa voiture, il m’embrassait. Parce
que sinon j’allais « encore dire qu’il ne prenait pas d’initiatives ».
Ce n’était pas faux.
Et depuis ? C’était il y a quelques temps cette soirée dvd et depuis je ne lui ai pas donné de
nouvelles et lui non plus. Bizarrement, maintenant que je sais que je peux
l’avoir, il a perdu son aura de mystère… et j’ai totalement abandonné le
stalking (le harcèlement) via
Facebook et msn.
Bon et peut-être que j’ai
quelqu’un d’autre dans la tête aussi.
La seule variable que j’ai un peu
oubliée, c’est l’Homme Pressé. J’ai légèrement omis de lui parler de cette
« histoire » avec Le Barbu. Pas sûre que ça lui plaise.
Edit : finalement, j'ai tout raconté à L'Homme Pressé. Encore une fois, j'ai fait du mal à sa fierté. Mais justement, comme il est très fier, il n'en a rien laissé paraître.